L’ESTAC est suivi de près par le Red Star au classement de Ligue 2. La rencontre avec l’ASSE pourrait leur faire perdre la première place. Le point avant la 14e journée de championnat.
La première place de Ligue 2 est très disputée. Le dauphin Red Star, à l’affût samedi d’un faux pas du leader troyen qui reçoit Saint-Étienne, va tenter de prendre la tête du classement de Ligue 2 en recevant Le Mans lors de la 14e journée.
S’ils s’inclinent au Stade de l’Aube devant les Verts (3e), les Troyens pourraient bien perdre leur première place au profit du Red Star (2e). Seule condition: que les joueurs de Saint-Ouen battent les Manceaux (6e) samedi au stade Marie-Marvingt.
Les joueurs de l’ESTAC, invaincus depuis neuf matches, seront d’autant plus en danger qu’ils seront privés du meilleur buteur du championnat Tawfik Bentayeb, suspendu après son carton rouge à Pau lors (1-1).
«L’ESTAC est une équipe solide, avec un bel état d’esprit. C’est une équipe patiente, qui propose de la variété, et qu’on sait de qualité depuis le match de pré-saison disputé cet été», a prévenu l’entraîneur de l’ASSE, le Norvégien Eirik Horneland.
À la quatrième place du classement, Pau, qui avait pourtant bien commencé la saison, est en perte de vitesse après deux nuls et deux défaites et se déplace samedi à Guingamp (9e) pour tenter de se donner de l’air.
Bastia (18e) et Laval (17e), qui naviguent toujours dans les profondeurs du classement, affronteront eux respectivement Reims (8e) et Nancy (13e) vendredi.
La lanterne rouge Bastia vient tout juste de remporter son premier match de la saison samedi face à Clermont (1-0) et espère voir enfin le vent tourner en sa faveur.
«L’atmosphère de travail a changé, et tout le monde est plus heureux», a affirmé le nouvel entraîneur bastiais Michel Moretti, qui assure l’intérim après le limogeage de Benoît Tavenot la veille de la victoire contre Clermont.
Les deux derniers de la classe sont devancés de peu par Boulogne-sur-Mer (16e, 11 pts), qui se déplacera vendredi à Dunkerque, une équipe passée maître dans l’art de couper des têtes en dominant plusieurs formations du haut de tableau (Troyes, Pau, le Red Star, Reims).