Par
Laure Gentil
Publié le
7 nov. 2025 à 8h02
Le Dragon des Mers de Calais a un petit frère : le Varan de Voyage. Long de 14,8 mètres et pesant 22 tonnes, cette machine, créée à Nantes, sera présentée aux Calaisiens et Calaisiens à partir du 7 novembre 2025 où il rejoindra non seulement le Dragon mais aussi l’Iguane Sentinelle.
La rédaction d’actu Nantes a pu découvrir la nouvelle création des Machines en exclusivité. Les équipes des Machines ont procédé à des tests sur le Varan, à côté du Carrousel des Mondes Marins.
Dix machines au total
Tout est parti d’une collaboration entre François Delarozière, le directeur artistique de la compagnie La Machine, et la maire de Calais Natacha Bouchart. Après avoir créé l’Éléphant de Nantes et le Minotaure de Toulouse, François Delarozière fabrique en 2019 un Dragon pour Calais de 7 tonnes, 10 mètres de haut et 25 mètres de long.
Le Varan est la troisième machine à rejoindre Calais. (©Laure Gentil / actu Nantes)
Le but ? Réhabiliter le bord de mer. Autour du Dragon, on peut apercevoir une autre figure : l’Iguane Sentinelle. Le projet de la Cie du Dragon est de réunir au total dix machines dans la ville.
François Delarozière, directeur artistique de la compagnie La Machine. (©Laure Gentil / actu Nantes)
« C’est la deuxième grande machine qui rejoint le bestiaire calaisien [l’Iguane est une petite machine N.D.L.R]. Sachant que d’autres Iguanes et autres Varans vont débarquer aussi », a expliqué avec un sourire, François Delarozière, à actu Nantes.
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Le Varan est capable de transporter 25 passagers. (©Laure Gentil / actu Nantes)Une langue de lézard
Selon le directeur artistique de La Machine, le Varan est capable de transporter 25 passagers et un passager PMR (personne à mobilité réduite). Sa largeur a été limitée à 2m50 pour lui permettre de se déplacer dans tous les quartiers de la ville de Calais.
Le Varan est capable de cracher un jet d’eau. (©Laure Gentil / actu Nantes)
Il dispose d’un moteur hybride (thermique et électrique) placé à l’intérieur de son ventre. Ses batteries seront rechargées « tout au long de son parcours à différents points d’arrêt ». Le Varan est capable de cracher de l’eau et de faire de la brume. Lorsqu’il est mis en scène en spectacle, six personnes sont nécessaires pour le mettre en mouvement. En mode « Machine de ville » tout au long de l’année, il est actionné par deux personnes.
L’animal, construit en bois d’Accoya (un pin traité « pour résister aux embruns marins de la mer du Nord »), dispose même d’une langue en silicone de 80 cm qu’il peut déplier et replier comme un vrai lézard.
Le Varan a un moteur hybride à l’intérieur de son ventre. (©Laure Gentil / actu Nantes)« Ce sera difficile de leur arracher »
« On est sur des machines qui peuvent être déplacées assez aisément », a assuré François Delarozière. « Elle peut être chargée sur n’importe quel char et voyager. » Le retour, même temporaire, du Varan à Nantes, sa ville de naissance et donc possible mais peu probable.
Le Varan s’est dégourdi les pattes sur l’esplanade du Carrousel des Mondes Marins à Nantes. (©Laure Gentil / actu Nantes)
« Une fois que les Calaisiens se seront approprié cette machine, ce sera difficile de leur arracher ! », s’est amusé le directeur artistique. « Le Varan de Voyage fait partie de l’aventure du Dragon de Calais. »
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