« Bruno Bernard, on va squatter chez toi » : le domicile du président de la Métropole de Lyon tagué, son adresse bientôt révélée ? – LyonMag
Sale semaine pour les écologistes.
Après la frayeur d’Audrey Hénocque ce jeudi après-midi place Bellecour lorsque le candidat aux municipales Edouard Hoffmann est venu interpeller la 1ère adjointe au maire de Lyon, c’est au tour de Bruno Bernard d’être visé.
Le président de la Métropole de Lyon se retrouve attaqué sur sa gauche. Dans un texte relayé par le site Rebellyon, des militants anti-expulsions annoncent avoir découvert son adresse et avoir tagué sur place « Bruno Bernard fin des expulsions sinon on va squatter chez toi ! ».
Une action menée car « chaque année, la Métropole de Lyon, qui possède plein de bâtiments vides, expulse de nombreux squats et autres lieux de vie. En plus de dépenser plein d’argent pour surveiller ses bâtiments vides, elle n’hésite pas à envoyer les flics pour casser les portes des précaires et les mettre à la rue, voire les enfermer en centre de rétention et les déporter lorsqu’il s’agit de personnes sans-papiers ».
S’en suit une menace adressée à l’élu écologiste « et à sa clique » : « La prochaine fois que la Métropole de Lyon ose mettre quelqu’un à la rue, l’adresse de Bruno Bernard sera rendue publique, tout comme le digicode de l’immeuble (vous pouvez toujours tenter de le changer, ce sera jamais un problème pour des squatteurs d’ouvrir une porte) ».
Un chantage inédit dans l’agglomération.
Ces militants menacent aussi « le bailleur Grand Lyon Habitat, où Bruno Bernard a pistonné son tonton (François Thévenieau ndlr) comme directeur ».
« La peur va changer de camp. Un toit c’est un droit ! », concluent-ils.
Selon nos informations, Bruno Bernard a déposé plainte. « Cet acte inacceptable constitue une tentative manifeste de pression personnelle et politique. De tels agissements relèvent du droit pénal : les menaces, les intimidations et les intrusions dans la sphère privée ne sauraient être tolérées dans un État de droit. Ces méthodes sont indignes, profondément choquantes, et doivent être condamnées avec la plus grande fermeté. Je ne céderai à aucune intimidation ni menace », a-t-il réagi auprès de notre rédaction.
Un groupuscule s’est introduit dans ma copropriété pour y inscrire des messages d’intimidation me visant personnellement.
Cet acte inacceptable constitue une tentative manifeste de pression personnelle et politique.
De tels agissements relèvent du droit pénal : les menaces, les…
— Bruno Bernard (@brunobernard_fr) April 25, 2025