Quelques mots d’Emmanuel Macron depuis le Brésil ont suffi à réenflammer les esprits. « Je suis plutôt positif », a déclaré à la presse le président de la République français jeudi à propos de la possibilité d’accepter l’accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur. Avant pourtant de préciser qu’il fallait rester néanmoins « vigilant » sur la protection des intérêts de la France. « Nous avons été entendus par la Commission (…) », a-t-il ajouté depuis Belém – où il se trouvait à l’occasion du sommet des chefs d’Etats précédant la COP30-, en mentionnant notamment la « réponse positive » de l’exécutif européen « sur les clauses de sauvegarde ».
Il faisait ainsi référence à la « main tendue aux agriculteurs » par le commissaire européen au Commerce, Maroš Šefčovič, le 3 septembre. À Bruxelles, celui-ci avait annoncé que l’UE s’engageait à proposer un règlement assurant que les effets de ce traité de libre-échange sur les marchés agricoles – redoutés par les agriculteurs – seront suivis de près, et qu’en cas de troubles, des mesures rapides seront adoptées.