Par

Thomas Martin

Publié le

8 nov. 2025 à 6h14

La consigne est claire : « un masque chirurgical doit être porté par tous à l’hôpital ». Depuis fin octobre, l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) oblige toutes les personnes de plus de six ans à être masquées dès l’entrée, « au sein des espaces dans lesquels circulent des patients ». « Ces recommandations seront mises à jour pour tenir compte de l’évolution des épidémies hivernales », précise l’AP-HP sur son site. 

Qui doit porter le masque ? 

Concrètement, le masque doit donc être porté par les professionnels, les patients dans leur chambre mais également dans les salles d’attente et lorsqu’ils circulent dans l’hôpital, les intervenants au contact des patients y compris les ambulanciers et les bénévoles ainsi que les visiteurs et accompagnants. 

La raison de cette prise de décision ? Officiellement, le Covid ou la grippe ne sont pas en cause. La raison invoquée par les Hôpitaux de Paris est le passage de la région Île-de-France en phase d’épidémie de virus respiratoire syncytial. Un virus très courant pendant la période hivernal et très contagieux. 

Le nez, la gorge et les poumons touchés

Celui-ci se transmet par voie aérienne via la toux et les éternuements des personnes infectées ; par contact direct avec une personne infectée ou par contact indirect avec des objets ou des surfaces infectés (jouet, mouchoir, téléphone, meuble etc.).

Ce virus infecte les voies respiratoires supérieures (nez et gorge) et peut aussi toucher les poumons.

« Le plus souvent, chez les grands enfants et les adultes notamment, le virus provoque des symptômes légers, semblables à ceux du rhume : encombrement et écoulement nasal, irritation de la gorge, toux, fièvre, etc…, décrit l’Association nationale de sécurité du médicament et des produits de santé sur son site.  Ces symptômes guérissent au bout de quelques jours mais les gestes barrières sont essentiels, comme avec tout virus, car le VRS est contagieux au cours de cette période ».

Chez les enfants de moins de deux ans, il peut provoquer des infections des voies respiratoires inférieures diagnostiquées majoritairement comme une bronchiolite.

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