Il y a cinq ans, Marie (1), qui souffre alors d’un cancer endométrial, est admise au CHU de Saint-Étienne pour un traitement d’abord par voie chirurgicale. Elle en est sortie soignée, mais avec un rein lésé.
Sur sa table de salon, elle a posé deux épais dossiers, un bleu, un orange. Encore aujourd’hui, cette sexagénaire peine à jeter un regard sur ces deux pochettes. « La démarche n’est pas simple, souffle-t-elle, mais j’en ai tellement ras-le-bol. »
En novembre 2020, elle subit une ablation de l’utérus. Un mois plus tard, elle entre à nouveau au bloc opératoire, toujours au CHU de Saint-Étienne, pour qu’on lui retire cette fois les ovaires.
Une perte fonctionnelle de son rein gauche
Deux interventions qui se solderont, pointera le rapport de la Commission de conciliation et d’indemnisation (CCI), par…