Il fallait voir le sourire d’Annick Lemoine, directrice du Petit Palais, lorsqu’elle a ouvert à quelques journalistes en juin dernier la porte de la maison-atelier de Pekka Halonen (1865–1933), perchée sur un éperon rocheux au bord du lac de Tuusula, à trente kilomètres d’Helsinki. Ce sourire, c’est exactement le même que l’on a retrouvé à Paris, lorsqu’elle a dévoilé en ce début de mois de novembre la salle la plus impressionnante de la rétrospective du peintre finlandais : la reproduction du grand salon tout en bois où il travaillait, face à une verrière immense, transporté dans la nature environnante…

Selon elle, c’est dans ce lieu (magique, il est vrai) que se joue toute la compréhension de l’art de Pekka Halonen, sa proximité avec la nature. Dans ce cadre typiquement finlandais qu’il a bâti de ses mains, transparaît son mode de vie sobre, familial, entouré de ses huit enfants et bercé par les mélodies au piano de sa femme, qui jouait à ses côtés lorsque lui terminait les peintures commencées en plein air. Oui, cette maison-atelier – « Halosenniemi » – c’est toute l’âme de Pekka Halonen.

Des origines paysannes

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