Un groupuscule d’ultragauche s’est introduit dans l’immeuble de Bruno Bernard, le président écologiste de la métropole de Lyon pour le menacer de squatter son appartement si la collectivité continue d’évacuer les squats. Ils menacent de dévoiler son adresse personnelle.

Un groupuscule d’ultragauche s’est introduit dans la copropriété dans laquelle est installé Bruno Bernard, le président de la métropole, pour inscrire un tag près du domicile de l’élu écologiste. Une information revendiquée sur le site internet Rebellyon,  confirmée par le président de la métropole. L’inscription «Bruno Bernard fin des expulsions sinon on va squatter chez toi !» a été taguée devant son domicile.

Les militants d’ultragauche reprochent à la métropole dirigée par Bruno Bernard «d’expulser de nombreux squats et lieux de vie» dans l’agglomération. Ils ont par ailleurs menacé de révéler l’adresse personnelle du président de la métropole : «Avis au président de la Métropole et à sa clique : La prochaine fois que la Métropole de Lyon ose mettre quelqu’un à la rue, l’adresse de Bruno Bernard sera rendue publique, tout comme le digicode de l’immeuble. Vous pouvez toujours tenter de le changer, ce sera jamais un problème pour des squatteurs d’ouvrir une porte».

Sur X, Bruno Bernard a dénoncé un «acte inacceptable qui constitue une tentative manifeste de pression personnelle et politique» et a indiqué avoir immédiatement déposé plainte. «Ces méthodes sont indignes, profondément choquantes, et doivent être condamnées avec la plus grande fermeté. Je resterai engagé avec détermination et intégrité, fidèle à mes convictions et aux principes qui guident mon action publique», a conclu le président de la métropole.