Alors certes, Nantes a évité une troisième défaite de suite qui aurait mis beaucoup de pression sur son entraîneur Luis Castro, samedi, pour la 12e journée de Ligue 1. Mais rejoints par le Havre en toute fin de match (1-1), les Canaris n’ont glané qu’un 10e point cette saison. 

Un point pas suffisant pour mettre Nantes (14e) à l’abri de la zone rouge puisque les quatre équipes qui le suivent jouent dimanche et comptent entre 7 et 10 points. La position du Havre, 10e avec 14 unités, paraît bien plus confortable.

Après deux revers de suite à domicile, un spectaculaire (3-5) contre Monaco et surtout un plus inquiétant face à Metz (0-2), Nantes se devait de réagir face à des Normands qui restaient, eux, sur deux victoires et un nul sans encaisser de but. Mais le HAC s’est rapidement mis en difficulté en oubliant totalement Matthis Abline, bien trouvé au deuxième poteau par un centre de Kelvin Amian, et qui en a profité pour ouvrir le score d’une tête placée au ras du poteau (0-1, 4e).

Un 49e centre victorieux

Les Canaris, qui n’ont gardé leurs cages inviolées que deux fois en onze  journées, ont bien failli perdre leur avantage dans la foulée, mais Patrik Carlgren le suppléant d’Anthony Lopes, blessé, dans le but, s’est distingué avec une parade-réflexe étonnante sur une tête de Rassoul N’Diaye aux six mètres (6e).

Il a fallu cependant attendre le second acte pour voir le club doyen faire vraiment le siège des cages adverses. Il a tout d’abord été malheureux quand, à l’issue d’un joli jeu à trois entre Felix Mabimbi, Yassine Kechta et Issa Soumaré, la frappe de ce dernier a été renvoyée par le poteau droit de Carlgren (51e).

Il a ensuite maqué un peu de spontanéité à Loïc Négo, après un une-deux dans la surface avec Ayumu Seko (74e) ou un peu de précision sur une frappe rasante de Réda Khadra (77e). Et c’est sur le 49e centre normand de la partie que le défenseur Gautier Lloris a délivré le Stade Océane (1-1, 90e+4), offrant un point précieux pour les Ciel et Marine avant d’aller défier le Paris SG dans deux semaines, après la trêve internationale.