Une armée de douaniers penchés sur 200 000 petits colis à l’aéroport de Roissy ; des agents de la répression des fraudes scrutant les articles mis en vente sur le Net… En 48 heures, les services de l’État ont déployé des moyens exceptionnels face au géant Shein, après le scandale des poupées pédopornographiques et d’armes disponibles sur sa marketplace (ouverte à des vendeurs tiers).

Ce vendredi soir, le gouvernement annonçait avoir constaté la « suppression de tous les produits illicites » présents sur le site de la société chinoise, qui reste sous le coup d’une procédure judiciaire. Mais les pouvoirs publics ont-ils les moyens de maintenir « sous surveillance rapprochée » Shein et les plates-formes comparables (Temu, AliExpress…), au succès exponentiel ?