« Nous avons déjà réuni une belle centaine de pièces, avec notamment une importante portée de décorations d’un héros de la Seconde Guerre mondiale, ainsi qu’une arme exceptionnelle par sa longueur, son calibre et sa rareté : un revolver à système Lefaucheux par Counet et Henry Rieger », précise Antoine Senequier-Crozet, commissaire-priseur.

Cette première journée d’expertise permettra d’enrichir un catalogue déjà dense : les particuliers pourront présenter leurs objets à l’expert, faire estimer leur valeur et, s’ils le souhaitent, les confier à la vente.

Une seconde session de vérification et de finalisation du catalogue se tiendra le 16 décembre, avant la clôture officielle.

« Redonner une histoire et une visibilité »

L’intérêt de ces rendez-vous dépasse la simple estimation : « Ils permettent de replacer chaque pièce dans son contexte, de vérifier son authenticité, mais aussi de lui redonner une histoire et une visibilité auprès d’un public averti », souligne Antoine Senequier-Crozet.

Pour les collectionneurs comme pour les curieux, ces moments d’échange sont aussi une porte d’entrée dans le monde des enchères, où le patrimoine militaire — armes anciennes, médailles ou objets commémoratifs — révèle toute sa richesse historique et symbolique.

La vente de janvier, exclusivement consacrée au militaria de catégorie D, promet déjà de belles découvertes, accessibles sans formalités administratives particulières.

Un événement qui s’inscrit dans la continuité du travail de l’étude grenobloise : faire dialoguer la passion des collectionneurs, la rigueur des experts et la mise en valeur du patrimoine.