Pro D2 (11e journée). RC Vannes – Grenoble, dimanche 16 novembre (21 h)
Le RC Vannes accueille Grenoble pour ce dernier match du deuxième bloc. Une rencontre délocalisée au Roazhon Park pour la fête du rugby breton face à une solide équipe iséroise. Un collectif conséquent pouvant s’appuyer sur des jeunes de sa formation. À 27 ans, Antonin Berruyer s’est imposé comme un troisième ligne incontournable en Pro D2, capitaine et roc du système isérois depuis son retour d’un AVC en 2021.
Déjà deuxième meilleur plaqueur de son équipe avec 95 % de réussite, il est aussi un maître en touche : plus de 90 % de ballons propres gagnés pour le FCG. Ses statistiques parlent : un essai pour son 100e match en professionnel, des turnovers décisifs et une lecture du jeu affûtée. Il n’est pas qu’un leader vocal, c’est un destructeur en défense et un libérateur en attaque. Sa puissance et sa vision font de lui le cerveau du jeu au sol grenoblois, secteur où les « Rouge et Bleu » dominent. Le danger ne vient pas que de l’Isérois. À Grenoble, les troisièmes lignes sont des chasseurs acharnés : déjà plus de 15 turnovers forcés à trois cette saison sur les plus de cinquante. Un rythme infernal qui doit faire frémir le staff vannetais.
Révélé chez les Bleuets
Formé au FCG depuis 2012, champion du monde U20 en 2018, Berruyer a surmonté un AVC en mars 2019 qui l’a tenu deux ans et demi éloigné des terrains. Son comeback : au Supersevens, puis Aurillac lors de la 4e journée en 2021/2022 reste une référence. Vendredi, c’est toute la mêlée du RCV qui devra le contenir, surtout dans les zones de ruck à cinq mètres. Avec ses compères Martel, Fusier et Baret, Grenoble fait de la conquête son arme fatale. Vannes, solide en défense, sait que neutraliser les partenaires de Berruyer est la clé. Peu d’équipes y parviennent. Et quand le capitaine isérois est en feu, le FCG peut vite prendre le dessus.