l’essentiel
Absent depuis février dernier suite à une rupture du tendon d’Achille, Gonçalo Martins Vieira a fait son grand retour à la compétition samedi soir face au Paris Saint-Germain. Malgré la défaite (33-36), il n’a pas caché sa joie.

Gonçalo, comment avez-vous vécu ces premières minutes de compétition depuis plus de huit mois ?

Cela fait du bien de retrouver tout le monde (il sourit). Au Palais (des sports, NDLR) en tenue de joueur c’est super ! J’ai eu de bonnes sensations même si j’ai été un peu maladroit (2/4). Ça m’a fait grave plaisir, cela faisait beaucoup trop longtemps que j’attendais ce moment (il rigole). Je m’entraîne avec les gars depuis un moment et il était prévu que je joue trois-quatre attaques. J’ai eu de bonnes sensations et je suis resté un peu plus que ce qui était prévu.

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Vous marquez sur votre premier ballon : à quoi avez-vous pensé à ce moment-là ?

Ce n’était pas trop prévu en fait. Franchement, c’est le match où j’étais le moins concentré depuis que je joue à Toulouse (2020, NDLR) : je pensais à beaucoup trop de choses (il sourit). Je n’ai pas trop réfléchi.

Vous êtes sans doute passé par des moments compliqués durant votre convalescence : qu’en retenez-vous aujourd’hui ?

Je n’ai pas trop envie de faire la pleureuse. C’est notre travail et on sait que nous ne sommes jamais à l’abri de rien. Il y a des gens qui ont des problèmes bien plus graves que le mien. Je suis encore jeune, j’ai la chance d’être dans un club où on s’occupe très bien de moi. Je n’ai pas trop à me plaindre franchement. 50 % des sportifs de haut niveau se font cette blessure. Ce n’est pas agréable et j’ai rongé mon frein mais il faut relativiser. Je suis plutôt content de la façon dont j’ai géré cette blessure. Il y a des choses pires dans la vie.

Comment va se passer votre retour progressif à la compétition : avez-vous déjà un calendrier concernant votre temps de jeu à venir ?

Cela va être très progressif. On a plus besoin de montrer l’état d’esprit affiché face au PSG que de moi. Face à Paris, on a fait un boulot énorme et je suis vraiment fier des mecs malgré la défaite. Pour revenir à votre question, on va décider de tout ça ensemble avec le staff, le doc et le préparateur physique. Pour être très honnête à l’heure où je vous parle rien de très précis n’est défini. Il faut tout adapter en fonction de mes sensations mais savoir quand je pourrais jouer une heure, ça, c’est beaucoup trop tôt pour le dire. Le plus important c’est cette sensation de refaire partie intégrante de l’équipe et d’enfin pouvoir apporter quelque chose à l’équipe.