C’est une découverte peu commune qu’ont faite des agents de l’arrondissement de Westminster, à Londres, dans des bureaux de l’Old Marylebone Road, fin octobre. “Des cartons remplis d’escargots découverts dans des bureaux en plein cœur de Londres, dans le cadre d’une enquête sur l’évasion fiscale”, relate la BBC. Une stratégie de fraude des plus “étranges”, souligne le Westminster City Council, dans un communiqué publié sur son site le 24 octobre.
Pourtant, ce n’était pas la première fois qu’ils étaient confrontés à ce cas. La raison ? “La législation fiscale britannique prévoit des exonérations de taxe foncière professionnelle pour les bâtiments agricoles, notamment les installations piscicoles, du moment que les exploitations sont viables”, rappelle le média britannique. Les “fermes d’escargots” permettent donc aux entreprises capables de justifier de la viabilité de leurs élevages de réclamer des exonérations fiscales.
Une stratégie payante
Des propriétaires londoniens exploitent cette législation, et prétendent que leurs locaux vacants sont des “fermes d’escargots” dans l’espoir de bénéficier d’avantages fiscaux. Même si, comme dans le cas des perquisitions effectuées fin octobre, leurs boîtes ne contiennent parfois que quelques gastéropodes. Il s’agit de “sociétés écrans”, i