Après la séparation des Beatles en 1970, Paul McCartney a fondé un nouveau groupe, The Wings. A cette époque, le musicien était père de trois enfants en bas âge, Heather, Mary et Stella, nés de son mariage avec la photographe Linda McCartney qui n’avait pas encore mis au monde leur quatrième, James (né en 1977). C’est Stella, devenue depuis une styliste à succès qui a aidé, à l’insu de son plein gré, son père à se venger d’un journaliste peu scrupuleux.
Comme le raconte le batteur des Wings, Denny Seiwell, dans l’ouvrage Wings : The Story of a Band on the Run, dans lequel Paul McCartney a compilé plusieurs témoignages, un journaliste britannique leur a proposé un article spécial. Après avoir vu un de leurs concerts, il leur a proposé non pas d’en faire la critique, mais d’écrire un article sur les coulisses de leur tournée.
En effet, de façon assez inhabituelle pour l’époque, les musiciens avaient emmené leurs enfants et compagnes respectives dans leurs bagages.
Un usage inhabituel du savon de l’hôtel
La proposition a été acceptée par Paul McCartney et le journaliste a eu accès à l’intimité du groupe, que ce soit dans le bus de tournée ou pendant les balances, dans les coulisses de leur prochain concert. « Nous l’avons laissé voir comment nous vivions et tout ça. Il n’est pas resté pour le concert et est rentré chez lui », ajoute Denny Seiwell (via Us Weekly).
L’article est sorti la semaine suivante : une critique assassine du concert auquel le journaliste n’a jamais assisté. « Il l’a descendu. A propos de tout. Notre façon de vivre, notre façon de voyager, la façon dont on sonnait, etc », précise Denny Seiwell.
Seulement, la créativité de Paul McCartney ne s’arrête visiblement pas à une partition de musique. « Stella était bébé à cette époque. Paul et Linda ont pris un de ces petits boîtiers en plastique pour le savon de l’hôtel où nous séjournions, ils ont pris des excréments de Stella, les ont mis dans le boîtier du savon, ont emballé le tout et lui ont envoyé », raconte Denny Seiwell. « J’ai trouvé que c’était la réponse parfaite à un grossier gratte-papier britannique. »