L’aventure au bout du monde pour la bonne cause. Le 28 novembre prochain, Aurore Korb Pasquier, responsable du digital et de la cybersécurité à Onet Technologies, habitant à Marseille, s’envolera pour une dizaine de jours, avec Alexandra Fleury et Isis Quelen, direction la Thaïlande.

Les trois jeunes femmes qui fêtent cette année leurs 35 ans concourent sous le nom de « La Team EnVie » à l’un des défis multisport 100% féminin les plus en vue des trois dernières décennies, le Raid Amazones.

300 participantes à l’aventure

Vingt-cinq ans que cette manifestation, imaginée par l’ancien animateur de télévision Alexandre Debanne, existe. L’événement qui semble ne pas avoir pris une ride continue d’attirer chaque année environ 300 jeunes femmes soucieuses de s’engager tout simplement.

Aurore Korb Pasquier n’a pas hésité à se jeter dans « le grand bain avec deux amies du lycée » afin d’apporter son soutien à FondaMental, une fondation engagée dans la recherche et la sensibilisation sur les maladies mentales (dépression, troubles du spectre de l’autisme, schizophrénie…).

« Nous avons, chacune à notre échelle, été aidantes de proches. Mon père, une fois à la retraite, a sombré dans la dépression. Il s’est suicidé en juillet 2024, car il souffrait beaucoup trop. Alexandra a, quant à elle, une maman atteinte de troubles bipolaires et qui a dû être hospitalisée. Nous le voyons dans notre quotidien, les maladies mentales restent des maladies invisibles. Nous participons à ce raid pour démonter les a priori encore trop présents et bousculer certains préjugés. Cette année, c’est d’autant plus particulier que la santé mentale a été désignée grande cause nationale en 2025 », explique Aurore Korb Pasquier.

Dans leur quête pour faire connaître au plus grand nombre la fondation, il y aura du dépassement de soi, six jours d’épreuves chargées, à la fois sur le plan physique et mental. Le tout, en immersion en pleine nature.

Entre trail, VTT, course d’orientation, tir à l’arc et canoë, les jeunes femmes se sont entraînées en amont sans relâche. « Il a fallu établir un planning car nos agendas sont serrés, et également valider l’inscription au raid et dénicher des sponsors pour boucler le budget. Nous avons eu de la chance car nous avons bien été aidées. Désormais, nous sommes décidées à aller jusqu’au bout, c’est un objectif vis-à-vis de nous-mêmes », précise Aurore Korb Pasquier. Dans ce raid, « le principe est l’entraide. Personne ne laisse tomber personne. C’est pour cette raison que c’est une expérience humaine un peu hors-norme », conclut-elle.