lire plus tard
Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo
Sans paiement. Sans abonnement.
Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info
créer votre compte
se connecter
Fermer la fenêtre de présentation
Publié le 09/11/2025 10:57
Mis à jour le 09/11/2025 14:19
Temps de lecture : 1min – vidéo : 1min
États-Unis : pagaille dans les aéroports
(franceinfo)
1min
Aux État-Unis, le « shutdown » provoque une pénurie de personnel dans les aéroports, ce qui cause de nombreux retards et annulations. Malgré tout, Donald Trump entend faire passer son budget quoiqu’il en coûte.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Des avions cloués au sol et des files d’attente de passagers qui s’allongent dans les aéroports américains. « Mon vol, il y a quelques jours, a été reporté trois fois », déplore une passagère. « Cette situation nous affecte parce que beaucoup de gens voyagent pour le travail, d’autres pour des raisons personnelles, et ces retards nous affectent beaucoup », indique une autre.
Des vols retardés ou annulés et ça devrait encore empirer. Le trafic aérien pourrait être réduit de 10 % dans une semaine, conséquence du shutdown, le blocage budgétaire qui paralyse les États-Unis depuis maintenant 39 jours et provoque, dans les aéroports, une pénurie de personnel. Des salariés auxquels il est demandé de travailler sans être payés. « Pour la première fois, on a reçu un zéro sur notre fiche de paie. Maintenant, on va devoir s’inquiéter de comment on va régler nos factures », explique l’un d’eux.
Salaires impayés, mais également des aides sociales gelées pour survivre : des milliers de familles se tournent vers les banques alimentaires. « Si je ne reçois pas mes bons alimentaires, je ne peux pas manger. Il me reste 24 dollars à la fin du mois et c’est tout », confie un salarié.
Les démocrates exigent un dialogue avec le président, mais Donald Trump, lui, refuse toujours le moindre compromis. Il entend convaincre les sénateurs américains de passer en force pour voter ce budget et débloquer la situation.