Samedi 8 novembre, RTL révélait que trois femmes radicalisées avaient été interpellées pour un projet d’attentat islamiste à Paris. Une enquête du Parquet national antiterroriste (PNAT) a permis la mise en examen et l’incarcération, le 10 octobre dernier, de trois Françaises, pour avoir projeté une action violente dans la capitale.
Selon nos informations, le mode opératoire envisagé réveille les sombres souvenirs du 13 novembre. La principale suspecte, salafiste lyonnaise assumée et particulièrement radicalisée, a évoqué ces dernières semaines dans ses échanges Internet, son intention de s’en prendre à des salles de concert ou des bars à Paris. Et cela au moyen d’un fusil mitrailleur de type Kalachnikov ou d’une ceinture explosive. En perquisition, une liste de choses à faire pour préparer un attentat a même été retrouvée.
Aujourd’hui, la jeune femme de 19 ans, déscolarisée, adepte des réseaux sociaux, affirme qu’elle avait abandonné son projet, que rien de tout cela n’était sérieux. Elle disculpe une de ses complices recrutées via internet, la plus jeune, tout juste majeure, qui n’aurait jamais rien su malgré sa radicalité religieuse assumée.
Une première depuis dix ans
La troisième femme, 21 ans, en fauteuil roulant depuis son adolescence et convertie depuis deux ans, elle aussi sans réelle occupation, affirme avoir tout fait pour dissuader la principale suspecte. C’est la première fois depuis presque dix ans qu’un projet présumé d’attaque terroriste implique uniquement des femmes.
Une marche commémorative a d’ailleurs lieu, dimanche 9 novembre, à Paris pour commémorer les attentats du 13 novembre 2015. Le jeudi 13 novembre 2025 se tiendra une grande cérémonie hommage où sera inauguré à l’occasion le jardin mémoriel des attentats.
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