Une enfance enfermée dans une « boîte ». CLe 9 novembre 2025, comme chaque semaine ou presque, Frédéric Lopez a reçu trois nouveaux invités dans Un dimanche à la campagne. Parmi eux, l’ancien ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, la comédienne Sylvie Testud et le chanteur Garou. Après avoir interrogé les deux premiers sur une photo d’eux, l’animateur se tourne vers le Québécois, pour dévoiler un cliché de lui jeune. « La première chose que j’aurais envie de lui dire c’est : n’aie pas peur », réagit le chanteur qui confie ne pas avoir « énormément » de souvenirs de son enfance pour une raison précise.
Garou se confie sur son enfance confinée en famille
« Chez nous c’était un peu une boîte. On n’est pas malheureux, ça se passe bien. Mais je n’ai pas besoin d’avoir énormément de souvenirs, parce que c’est toujours la même chose qu’il se passe », raconte l’interprète de Sous le vent dans le grenier du Moulin de Madame, à Bransles, où est tournée l’émission. « Une vie un peu casanière ? », rebondit Frédéric Lopez. « Je peux très facilement la décrire : papa va travailler, il revient, il est fatigué et maman est là, mais elle est occupée, donc on se débrouille, détaille le chanteur. Et ma sœur est dans un coin, hyper indépendante, dans son monde à elle ». Une vie en vase clos, isolée du reste du monde. « Et tout ce qui est hors de la boîte, c’est des intrus, et c’est la peur« , poursuit-il. L’ancien coach de The Voice confie ne jamais sortir, excepté le dimanche pour la réunion familiale chez sa grand-mère. « On n’est jamais allé au restaurant », explique-t-il, assurant manger dans la voiture lors de rares sorties au fast-food du coin. « J’ai envie de défoncer les murs de la boîte, parce que je sens que j’ai pas si peur, moi », ajoute Garou, dont la famille habite à l’époque dans la ville de Sherbrooke, à « 140/150km » de la plus grande ville du Québec, Montréal.
La musique comme échappatoire
« Les seuls amis qu’il y a un peu, c’est les voisins juste à côté. Celui qui est à deux maisons, c’est un intrus et il rentre pas dans la boîte », regrette le chanteur. Heureusement pour lui, un moment lui permet de s’évader, celui des fêtes. « La famille prend des instruments de musique et joue. Et là, mon père devient un superhéros quand il se met à chanter ». Une échappatoire pour Garou, qui a ensuite embrassé la carrière d’artiste qu’on lui connaît.
Article écrit en collaboration avec 6Medias