À deux ans de son lancement sur le Vieux Continent, Xiaomi multiplie les essais de sa berline électrique SU7 Ultra.

Le président de Xiaomi, Lu Weibing, a parcouru 800 km à travers l’Allemagne, atteignant 260 km/h sur l’autobahn et testant au passage les bornes locales.

Xiaomi n’avance plus à petits pas, mais à vive allure sur la route de l’électromobilité européenne. En déplacement en Allemagne, le président du groupe, Lu Weibing, a effectué un véritable road trip de Berlin à Hambourg, puis de Hambourg à Francfort, couvrant environ 800 kilomètres au volant de la SU7 Ultra. Sur les portions illimitées de l’autobahn, il a poussé la berline à 260 km/h, saluant sa stabilité exemplaire à haute vitesse, un test grandeur nature pour un véhicule encore en phase de validation.

Le dirigeant n’en a pas profité que pour la performance pure. Il a aussi évalué le réseau de recharge allemand, qu’il juge globalement bien développé. Aux bornes, la SU7 Ultra a attiré les regards : des curieux ont reconnu la voiture par son nom, certains s’arrêtant même pour la photographier. Un signe encourageant pour une marque encore inconnue du grand public européen.

La SU7 Ultra a déjà marqué les esprits sur le circuit du Nürburgring, où ses performances ont contribué à bâtir sa notoriété. Dotée d’une batterie CATL Qilin II de 93,7 kWh et d’une architecture 800 volts, elle revendique 630 km d’autonomie et un 0 à 100 km/h en 1,98 s.

Cette campagne de tests s’inscrit dans la stratégie de préparation à l’arrivée européenne prévue pour 2027, une fois la rentabilité atteinte sur le marché chinois en 2026. Xiaomi ambitionne d’incarner une nouvelle génération de constructeurs technologiques, à la croisée de la voiture connectée, de la performance et de la mobilité intelligente.

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Le message est limpide : en Allemagne, Xiaomi n’est pas venue en touriste. Elle est venue prouver qu’elle a désormais les moyens – et la vitesse – de jouer dans la cour des grands.

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