- Trois hommes et une femme arrêtés ont été mis en examen dimanche par un juge d’instruction, a indiqué le parquet de Paris à l’AFP.
- Ils étaient retenus depuis jeudi soir pour avoir tenté d’interrompre un concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël à la Philharmonie de Paris.
Interpellés jeudi soir pour avoir tenté d’interrompre à plusieurs reprises un concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël à la Philharmonie de Paris, trois hommes et une femme ont été mis en examen dimanche après-midi par un juge d’instruction, a indiqué le parquet de Paris à l’AFP.
Le ministère public ajoute que les quatre mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire, et qu’il a requis à leur encontre des interdictions de paraître à Paris, aux abords et dans les salles de spectacles. Ils avaient été déférés en début d’après-midi « en vue de l’ouverture d’une information judiciaire ce dimanche ».
De multiples infractions retenues
Compte tenu des faits survenus jeudi soir, dont par deux fois l’usage de fumigènes, le juge s’est saisi de nombreuses infractions : dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, mise en danger d’autrui, détention sans motif légitime et interdit par arrêté préfectoral de produit incendiaire, organisation d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration, refus de se soumettre aux opérations de relevés signalétiques intégrés dans un fichier de police par personne soupçonnée de délit, violence avec usage ou menace d’une arme.
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La Cité de la musique-Philharmonie de Paris a précisé avoir porté plainte et a condamné « fermement les graves incidents » survenus dans la grande salle de concert Pierre-Boulez.
« La violence n’a pas sa place dans une salle de concert », a également dénoncé la ministre de la Culture Rachida Dati, soulignant que « la liberté de programmation et de création est un droit fondamental de notre République ».
Victor GAUTIER avec AFP
