• L’Allemand Christian Brückner, libéré en septembre, devrait être autorisé à quitter l’Allemagne après la décision d’une cour d’appel, le 28 octobre.
  • L’individu est le principal suspect dans l’affaire de la disparition de la fillette Maddie McCann, en 2007.

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Christian Brückner devrait bientôt pouvoir quitter l’Allemagne. Le 28 octobre dernier, la cour d’appel de Celle (nord) « a partiellement annulé l’une des obligations imposées à M. Brückner, selon laquelle il devait fixer sa résidence en Allemagne », a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’instance. L’intéressé est le principal suspect dans l’affaire Maddie McCann, bien qu’il n’ait jamais été inculpé faute de preuves suffisantes et qu’il nie toute implication.

L’individu est sorti de prison le 17 septembre dernier, après avoir purgé une peine pour le viol d’une Américaine de 72 ans en 2005 au Portugal. Il était considéré comme « foncièrement dangereux » par le procureur allemand. Jusqu’ici, il devait, pour cette raison, porter un bracelet électronique, informer au préalable le tribunal de tout changement de domicile ou de lieu de résidence en Allemagne et obtenir son accord. Après l’annulation partielle de la décision, le tribunal « devra se prononcer à nouveau » sur la question de sa domiciliation, a précisé la porte-parole.

Christian Brückner, qui vit actuellement dans un parc à Kiel, a affirmé que la police allemande voulait le conserver dans le pays pour le « briser ». « Il s’avère que je n’ai même pas besoin de rester en Allemagne. Et dès que j’aurai réuni un peu d’argent, je partirai », a-t-il confié au tabloïd Daily Mail.

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Maddie McCann, alors âgée de 3 ans, s’est volatilisée en 2007, lors d’une soirée où ses parents dînaient dans un restaurant voisin. Sa disparition n’a jamais été élucidée. En 2020, les enquêteurs allemands avaient désigné Christian Brückner comme leur principal suspect, mais les preuves alléguées se sont avérées insuffisantes pour une inculpation. À l’époque des faits, l’homme vivait sur la côte portugaise de l’Algarve, à proximité du lieu de villégiature des McCann. Un téléphone portable à son nom avait borné près de leur logement le soir de la disparition.

M.G avec AFP