ENTRETIEN – Quarante ans après l’installation de ses colonnes du Palais-Royal, l’artiste français, bardé de prix, s’exprime sur la vive polémique qu’elles avaient générée.

Daniel Buren, 87 ans, est d’actualité à Paris où il vient d’œuvrer dans la rue, pour répondre au projet de Reiffers Initiatives, qui fête les cinq ans de son programme de mentorat (Miles Greenberg, performeur et artiste canadien de 27 ans, remarqué à la Biennale de Venise). Buren a conçu un travail permanent in situ intitulé La Façade aux acacias, qui habille intégralement l’immeuble abritant le fonds de dotation Reiffers Initiatives, situé au 30, rue des Acacias à Paris (17e). Une installation qui ne provoque aucun remous !

LE FIGARO. – Il y a quarante ans, votre œuvre Les Deux Plateaux au Palais-Royal soulevait une vive polémique. Votre travail dans l’espace public est-il davantage le bienvenu aujourd’hui ?

DANIEL BUREN. – C’était il y a quarante ans pile, c’est énorme. Jamais, quand on m’a sollicité pour faire ce travail in situ et surtout quand j’ai été sélectionné, je n’ai pensé que c’était un problème. Mais le premier problème qui s’est posé, et je crois qu’il y a eu aucun…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 87% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous