Dans un match au scénario riche en rebondissements, le Paris Saint-Germain s’est imposé sur le fil, ce dimanche, sur la pelouse de l’Olympique lyonnais (2-3).
Au bout du suspense. Et du spectacle. En clôture de la 12e journée de Ligue 1, le PSG s’est imposé de justesse sur la pelouse de Lyon (2-3). Le but de Joao Neves sur corner dans le temps additionnel a permis au club de la capitale de retrouver le sourire, cinq jours après la défaite concédée face au Bayern Munich en Ligue des champions (1-2). Et de reprendre la tête du classement, avec deux points d’avance sur Lens et Marseille. Certes tombé avec les honneurs ce dimanche, l’OL n’avance plus en championnat et doit se contenter d’une décevante septième place, à sept points du leader.
Vitinha, le patron
Privés de plusieurs cadres (Dembélé, Doué, Hakimi, Nuno Mendes) et donc très affaibli en défense et devant, le PSG a néanmoins pu s’appuyer sur le retour de son trident si précieux au milieu de terrain. Joao Neves, remplaçant et déjà buteur face au Bayern mercredi, retrouvait en effet une place de titulaire, aux côtés de ses compères Vitinha et Fabian Ruiz. Porté par ce trio, le club de la capitale a immédiatement confisqué le ballon à des Lyonnais également décimés par les absences de plusieurs titulaires (Abner, Hateboer, Sulc, Mangala, Nuamah, Fofana).
Et comme souvent, Vitinha, promu capitaine, a fait parler son talent pour concrétiser la domination de son équipe. D’abord en lançant parfaitement Zaïre-Emery, buteur en force sur l’ouverture du score (0-1, 26e). Puis en récupérant un ballon très haut dans les pieds de Tessmann, pour permettre à Kvaratskhelia de débloquer son compteur et tromper Greif à son tour (1-2, 33e).
Les regrets lyonnais
Mené à la pause et malmené sur sa pelouse, l’OL avait provisoirement égalisé, sur un contre conclu avec beaucoup de sang-froid par Moreira (1-2, 30e). Si Tagliafico a touché le poteau en fin de première période, les Gones ont affiché nettement plus de consistance au retour des vestiaires, durant un deuxième acte plus équilibré. Et marqué par la superbe égalisation de Maitland-Niles. Oublié par la défense parisienne sur un ballon en profondeur, l’international anglais a surpris tout le monde en tentant un lob aussi audacieux que génial devant la surface d’un Chevalier encore impuissant (2-2, 50e).
Poussé par un Groupama Stadium en feu, l’OL a longtemps cru à l’exploit face à un champion usé, avant finalement de craquer dans le temps additionnel. Toujours à la limite, Tagliafico a écopé d’un deuxième jaune synonyme d’expulsion (90e+3) et n’était plus là pour défendre sur l’ultime corner qui a permis au PSG de s’imposer à l’arraché, comme face à Nice le week-end dernier (1-0). Laborieux mais suffisant pour reprendre la tête du classement, avant la dernière trêve internationale de l’année 2025.