Il a traversé 58 000 km pendant 28 ans, de l’Amérique du Sud à la mer Caspienne. Après tout ce périple, quasi un tour du monde, l’ancien parachutiste Karl Bushby souhaite rentrer chez lui, à Hull au Royaume-Uni. Mais, pour y arriver, il demande à emprunter à pied le tunnel sous la Manche, rapporte le média anglais BBC.
Si l’accès lui est refusé, ce Britannique de 56 ans a d’ores et déjà annoncé qu’il franchirait la Manche à la nage, comme il l’avait déjà fait pour la mer Caspienne. Car, conformément aux règles qu’il s’est lui-même fixées, Karl Bushy ne peut utiliser aucun moyen de transport motorisé dans son aventure, y compris les ferrys.
« S’il faut que je traverse à la nage, je le ferai évidemment. Mais l’eau sera plus froide que la mer Caspienne », alors « ce serait vraiment pénible si la réponse était non », a confié Karl Bushby à la BCC. L’ancien parachutiste se trouve actuellement à Budapest, en Hongrie, alors qu’il est parti du Chili en 1998.
« Ça va être difficile »
Obtenir l’autorisation d’utiliser un tunnel de service pour traverser la Manche s’avère difficile. Son équipe de soutien a déclaré à la BBC avoir tenté à plusieurs reprises de contacter les responsables du tunnel, sans réponse pour l’instant.
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Il a admis que l’idée d’approcher de la fin de son aventure de 58 000 km était « carrément effrayante ». « Ça va être difficile », a dit Karl Bushby. « J’ai parlé avec plusieurs marcheurs au long cours, certains marchant depuis cinq ans ou plus, et ils m’ont dit qu’il est très difficile de revenir à la vie normale. »
« La clé sera de me lancer dans une autre mission, d’avoir un autre objectif », a-t-il ajouté, avant de se lancer auprès de la BCC : « Je m’imagine bien dans une salle de classe, annonçant aux enfants la bonne nouvelle : 99,99 % du monde est bon. Le monde n’est pas aussi effrayant qu’on pourrait le croire. »
« Même dans des endroits où on ne s’y attend pas, j’ai rencontré des gens aimables et généreux. Au Pérou, j’ai été accueilli dans des maisons, littéralement construites en carton, pour partager un bol de riz », a continué Karl Bushby.