Après avoir passé trois ans à Belgrade, Anastasia, originaire de Tomsk en Sibérie occidentale, est prête à faire ses valises. Avec son mari qui travaille dans l’informatique, elle va déménager en Espagne. « Je ne regrette pas mon temps ici, j’adore cette ville (mis à part la qualité de l’air), mais je me sens discriminée : il est très difficile d’obtenir un passeport serbe, alors que je vois régulièrement des hommes politiques russes le recevoir sans problème », explique-t-elle. « Et puis, avec l’autoritarisme qui grimpe ici, je n’ai pas envie de me retrouver dans dix ans dans la même situation qu’en Russie. »
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