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Le 1er novembre, l’Algorythme a fermé ses portes de manière définitive après 9 ans d’activité à la Krutenau, laissant de nombreux/ses Strasbourgeois(es) orphelin(e)s. L’occasion de donner la parole à sa gérante, Pauline, pour un dernier au revoir, avant la transformation du lieu, qui a déjà trouvé deux repreneuses.
La fin d’une ère : le 1er novembre dernier, après un dernier service d’Halloween, le bar l’Algorythme a définitivement fermé ses portes. La fin d’une aventure de 9 ans à la Krutenau pour Pauline Walter, sa gérante, jamais à court de cocktails, de soirées ou de brunchs de la Saint-Patrick.
Souhaitant « quitter le monde de la nuit pour avoir un rythme de vie plus classique », celle qui a plus de 15 ans dans la restauration derrière elle (particulièrement à L’Alchimiste) a annoncé la fin de l’aventure le 28 octobre dernier. Une « fermeture qui est arrivée très vite », et qui a pu en laisser plus d’un(e) dans la surprise.
© Page Facebook de l’Algorythme / Capture d’écran
Des centaines d’histoires à l’Algorythme
Ayant fermé ses portes, l’Algorythme laisse derrière lui des centaines d’histoires de ses habitué(e)s. Comme le résume Pauline : « Il y a eu beaucoup de premières fois à l’Algo, on a notamment eu une demande en fiançailles. Des couples qui se sont rencontrés chez moi ont eu l’occasion de faire un mariage, un bébé, et parfois, un divorce aussi. »
Elle poursuit : « Pour certains, l’Algo fait partie de leur histoire de vie et j’en suis très fière. » Et si elle s’éloigne du monde de la nuit, l’ex-gérante ne quitte pas la ville pour autant : « J’ai bien l’intention de rester à Strasbourg et donc je suis sûre que je reverrai nombre de mes clients. »
© Page Facebook de l’Algorythme / Captures d’écran
Un repreneur déjà trouvé
Un nouveau repreneur s’est déjà positionné pour l’enseigne du 64 rue de Zurich. Plus précisément, il y a deux repreneuses : Caroline et Tania Schwoerer, « des femmes extraordinaires » selon Pauline. Une vente qui s’est faite naturellement : « Dès la première rencontre, un feeling incroyable est né entre elles, moi et l’établissement. »
Exit dont l’Algorythme, et bonjour au O’Goût Doux. Une « safe place » qui a prévu, si l’on se fie aux annonces légales, l’exploitation d’un fonds de commerce de restaurant, de bar avec une licence IV et l’organisation de soirées à thème. Selon Pauline, il y aura également des « plats du jour à petit prix le midi » et un « endroit bienveillant pour traîner le soir ». En espérant qu’il perpétue le souvenir de l’Algorythme.