GRAND ENTRETIEN – Frédéric Rochat, dirigeant du gestionnaire de fortune et d’actifs suisse Lombard Odier, estime que le choix de la compétitivité est le seul possible pour assurer la prospérité à long terme.
Dissolution de l’Assemblée nationale, chutes en série des gouvernements, suspension de la réforme des retraites, multiplication des projets de nouvelles taxes lors de l’examen du budget 2026… L’image que renvoie la France auprès des investisseurs étrangers depuis l’été 2024 a tout pour être inquiétante. Dans ce contexte, l’analyse de l’un des principaux dirigeants de Lombard Odier, gestionnaire de fortune et d’actifs mondial installé à Genève depuis 1796, est édifiante. Selon Frédéric Rochat, associé-gérant codirigeant les activités du groupe en charge de la clientèle privée, la France risque de gâcher ses réels atouts.
LE FIGARO. – Investir en France est-il toujours aussi attractif depuis la dissolution de l’Assemblée nationale ?
FRÉDÉRIC ROCHAT. – La France ne s’en rend pas toujours compte, mais elle dispose d’une force économique majeure et d’atouts considérables : un niveau d’éducation très élevé, des capacités reconnues dans la recherche, ainsi qu’une indépendance énergétique…
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