Samedi 08 Novembre 2025, vers 16h, le détenu J.B., pourtant exclu de la division 3 pour avoir déclaré qu’il s’évaderait par la zone de travaux de la cour de promenade, a mis sa menace à exécution.
Affecté depuis un mois au 1er étage de la division 3 (unité hospitalière), il a réussi à franchir le concertina de la cour de promenade, puis celui de l’entrée du chantier, avant de se retrouver dans le chemin de ronde.
Comment un détenu interdit de division peut-il s’y retrouver malgré tout ?
Comment est-il possible que les agents n’aient pas été informés de cette décision ?
Lors de la visite de ce lieu, Force Ouvrière et les autres organisations syndicales avaient formulés plusieurs demandes précises de sécurisation :
• Pose d’un concertina sur le mur d’enceinte → réalisée.
• Rehausse du concertina ou de la palissade → refusée, car « les conditions d’installation respectent le cahier des charges imposé par la DI ».
• Sécurisation intérieure de l’accès du chantier, jugée trop facilement franchissable → refusée.
• Installation d’une porte coulissante pour masquer l’énorme trou visible depuis la cour → refusée également.
Une fois de plus, les alertes du terrain sont restées sans suite, jusqu’à ce que cet incident grave vienne confirmer nos craintes.
Par chance, c’est l’agent parloir, en allant chercher les familles, qui aperçoit l’individu dans le chemin de ronde. L’alarme générale est immédiatement déclenchée.
L’officier de permanence, accompagné de deux agents, intervient rapidement pour interpeller le détenu, qui tente de se dissimuler. Ce dernier résiste au menottage, avant d’être maîtrisé et conduit au quartier disciplinaire.
Le bureau local de FO Justice félicite les agents ayant mis fin à cette tentative d’évasion et demande que ces trois agents soient officiellement remerciés à la hauteur de leur intervention.
Le bureau local de FO Justice salue également l’ensemble des personnels, tous grades confondus — surveillants, brigadiers-chefs et officiers — pour leur réactivité et leur professionnalisme exemplaire, ayant permis de gérer d’une main de maître l’après-incident, notamment lors du contre-appel.