PORTRAIT – À l’occasion du centenaire de sa mort, six lieux vont célébrer son œuvre et rappeler son influence, de l’abbaye de Fontfroide à la Fondation Louis Vuitton.
Il aura été tout à la fois puissant propriétaire terrien, viticulteur, négociant, mais aussi investisseur dans les secteurs bancaires, ferroviaires et miniers. Et encore : entrepreneur innovant dans le domaine des arts appliqués. Il a lancé des tissus, des tapis, des vitraux, des céramiques qui ont enchanté les Années folles. Par ailleurs, toute sa vie, il fut mécène et collectionneur. Jusqu’à devenir l’un des plus grands promoteurs des avant-gardes de son temps.
Artiste enfin, il fut musicien (wagnérien émérite), illustrateur bibliophile, photographe… et surtout peintre. Il laisse, en huiles ou en aquarelles, principalement des paysages plus ou moins oniriques de la Provence. Comme l’écrivait le critique Gustave Geffroy en 1923 : « Il se nomme Gustave Fayet, il était inconnu hier, il sera célèbre demain, quand on aura vu ses œuvres ! »
On en a l’occasion ces temps-ci. À l’occasion du centenaire de sa disparition, l’Association du Musée d’art Gustave Fayet à l’abbaye de Fontfroide, près de Narbonne, a ouvert depuis mars une série de manifestations organisées en collaboration avec plusieurs autres institutions muséales françaises. Cette saison culminera, automne 2026 à Paris, à la Fondation Louis Vuitton.
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