Elise Mertens vient donc de finir son exercice 2025 avec un joli titre en double lors des WTA Finals. Mais cette année marque aussi une véritable remontée au classement en simple alors qu’elle va terminer l’année à la 20e position, son meilleur classement en fin d’année depuis 2020.

Il est intéressant que, si de tels chiffres ne mentent pas, ils sont largement à mettre en perspective. En effet, à y regarder de plus près, les nombreuses statistiques disponibles sur sa saison sont presque contradictoires. D’un côté, la Louvaniste se félicitera d’avoir atteint son troisième plus haut pourcentage de victoires sur une saison, son meilleur depuis 2020. Elle sera aussi ravie de se rappeler ses deux titres remportés et ses trois titres sur le circuit WTA, ses meilleurs totaux depuis 2018. En revanche, elle regrettera son plus faible total de victoires en Grand Chelem depuis 2017 et un triste premier tour à Roland-Garros (ndlr : face à Loïs Boisson), alors qu’elle n’avait connu une telle déconvenue qu’une fois depuis 2018.

Si Mertens est classée aussi haut, c’est qu’elle profite pleinement de ses deux titres et de sa finale à Hobart. Combinés ensemble, ces trois WTA 250 lui ont tout de même rapporté 663 points sur les 1969 qu’elle possède, soit un tiers de son total. Malgré l’importance relative de ces tournois, elle a quasiment pris autant de points que sur les quatre Grands Chelems (ndlr : 750).

Cette particularité a une conséquence notable. L’année prochaine, elle va alterner entre la défense d’un total de points très faible et la pression de pouvoir en perdre beaucoup. Cela se verra dès le début de saison puisque, elle devra directement défendre un titre et une finale en début de saison, mais aussi un 2e tour à l’Australian Open. La pression sera ensuite moins présente durant le printemps, jusqu’aux tournois sur gazon. À bientôt 30 ans, Mertens a prouvé qu’elle en avait encore sous le capot et qu’elle était toujours capable de briller. Reste à savoir si elle pourra reproduire une telle performance en 2026.