Le 7 novembre dernier, la Cité du design a lancé sa nouvelle saison culturelle. Parmi les nouveautés, deux expositions principales, « Catalogue des objets trouvés » et « En mouvement », à voir jusqu’au 1er mars 2026. Dans la première, Stefania Di Petrillo y expose une partie des objets qui ont animé sa chronique pour M, le magazine du Monde pendant dix ans…

Cité du designCes expositions sont visibles jusqu’au 1er mars 2026. ©JT/ If Saint-Etienne

« L’objectif est de montrer que le design, ça parle à tout le monde ». Pendant une dizaine d’années, Stefania Di Petrillo a animé une rubrique intitulée « Objets trouvés » pour M, le. Magazine du Monde. Elle-même designeuse, elle met en lumière des objets du quotidien dans sa chronique, qu’elle considère comme étant fonctionnels, ingénieux et durables. De ces dix ans de collaboration, elle tire un livre aux éditions les Arènes, ainsi qu’une exposition qui présente une partie de cette collection. Accessoires de bureau, ustensiles de cuisine, outils… au total, plus de 150 objets de tout univers sont exposés à la cité du design du 7 novembre au 1er mars. Pour la plupart, des objets familiers, parfois devenus vintage, mais surtout incontournables.

150 objets

En déambulant à travers les huit panneaux de l’exposition, on retrace l’histoire de l’invention de la punaise, de la cafetière vietnamienne, de la gourde en métal, ou encore du panier pour escalier. L’occasion de porter un regard différent sur ces objets du quotidien. On y trouve également une évocation du passé industriel de Saint-Etienne. « C’est un clin d’œil au catalogue Manufrance, pointe Laurence Salmon, directrice du développement culturel et artistique de la Cité du design. Avec ces 150 objets, le visiteur va découvrir que l’on est tous amateurs de design sans le savoir ».

En parallèle, David Dubois présente donc l’exposition « En mouvement ». Une immersion dans le travail de ce designer scénographe qui permet de découvrir quelques-unes de ses pièces marquantes. Des expositions qui semblent remettre l’objet au cœur de la Cité du design.

L’accent mis sur l’accessibilité

« Le point qui relie les expositions entre elles, c’est cette accessibilité du design, estime Marc Chassaubéné, président de l’EPCC Cité du design. Un design vivant, ancré dans le réel, et qui parle à tous. Un design qui nous relie. C’est vraiment le fil conducteur de toutes les expositions ». Un sentiment partagé par le directeur de l’établissement, Eric Jourdan. « On a quand même l’impression que l’on progresse, qu’il y a une qualité qui apparaît, et une Cité du design qui devient réelle ».

En parallèle de ces expositions, la Platine présente le travail d’une jeune diplômée de l’Esad Saint-Etienne, Romane Pinault. La jeune designeuse s’est penchée sur la présence des designers femmes dans le monde de la typographie et du graphisme. Enfin, l’exposition collaborative « bâtons et élastiques » vise à former une grande structure collective à terme, à l’aide du public…