Nous vivons toujours à l’époque de la guerre froide, avec toutefois des circonstances aggravantes, juge Sašo Ornik sur son blog Jinov Svet :

«Heureusement que les grandes puissances disposent d’armes nucléaires, car c’est précisément la peur de l’anéantissement qui dissuade les maîtres de ce monde de s’engager dans une guerre totale. C’est une chose de sacrifier toute la population masculine de l’Ukraine, c’en est une autre d’accepter qu’une explosion nucléaire annihile Londres et, ce faisant, toute l’élite britannique. Une menace mortelle peut être très convaincante. C’est une réitération de la première guerre froide, avec, néanmoins, les composantes d’un conflit mondial, qui a dépassé depuis longtemps les limites d’une guerre régionale.»