Les enquêteurs de la police des polices n’en finissent plus de tenter de remonter la chaîne des responsabilités dans l’affaire du scandale de l’OFAST à Marseille qui avait vu plus de 350 kg de cocaïne s’évaporer des mains de la police.
Tandis que cinq policiers sont déjà mis en examen, une perquisition au bureau d’une vice-procureure alors en poste en Marseille a été réalisée la semaine dernière, rapporte l’Obs. Celle-ci était à l’époque en charge de la procédure « Trident » comme vice-procureur et chef de la section JIRS du parquet de Marseille.
Cette affaire remonte à la fin de l’année 2022, lorsque l’OFAST de Marseille reçoit un tuyau de leurs collèges américains de la DEA, les avertissant de l’arrivée imminente par conteneur au port, d’une cargaison de cocaïne.
Les policiers décident alors de monter une livraison surveillée qui en laissant entrer et distribuer la marchandise aurait dû permettre le démantèlement de réseaux de narcotrafiquants marseillais.
La suite est un fiasco, désormais entre les mains de la justice, puisque aucune interpellation n’a eu lieu et que la drogue a simplement été écoulée par des policiers via des indicateurs.