Le Royaume-Uni prévoit d’interdire aux entreprises de fournir des services tels que le transport maritime et l’assurance pour les exportations russes de gaz naturel liquéfié (GNL), dans une nouvelle tentative de soutenir l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie en cherchant à tarir les revenus du Kremlin.

En octobre, l’Union européenne a approuvé de nouvelles sanctions contre la Russie, interdisant les importations de GNL russe à partir du 1er janvier 2027. Parallèlement, le Royaume-Uni et les États-Unis ont ciblé les deux plus grandes compagnies pétrolières russes, Lukoil et Rosneft.

Le gouvernement britannique a déclaré mardi vouloir aller plus loin, en coupant l’accès des Russes aux entreprises qui fournissent des services pour les exportations de GNL.

« L’interdiction sera mise en place progressivement au cours de l’année 2026, en coordination avec nos partenaires européens », a indiqué le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué, à la veille d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du Groupe des Sept (G7) au Canada, prévue mardi et mercredi.

Le Royaume-Uni a également annoncé un financement de 13 millions de livres sterling (17,5 millions de dollars) pour contribuer à la réparation du secteur énergétique ukrainien et fournir une aide aux Ukrainiens les plus durement touchés par la perte de chauffage et d’électricité.

($1 = 0,7451 livre sterling)

(Reportage de Sarah Young, rédaction de Mark Potter)