La prescription initiale de valproate et de ses dérivés est désormais réservée aux neurologues, psychiatres et pédiatres pour les adolescents et les hommes susceptibles d’avoir des enfants.
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La plus vaste étude épidémiologique menée à ce jour montre notamment un excès de risque de troubles du développement intellectuel.
Le soupçon était suffisamment solide pour que les autorités sonnent l’alerte dès 2023. C’est désormais un fait avéré par une étude épidémiologique de large ampleur : le valproate de sodium (Dépakine et génériques) peut entraîner des troubles neurodéveloppementaux chez l’enfant à naître s’il a été pris par son père dans les mois précédant la conception.
Les médicaments à base de valproate de sodium (Dépakine, Dépakote, Dépamide, Micropakine et leurs génériques) sont largement utilisés dans le traitement de l’épilepsie et des troubles bipolaires. En 2015, avait éclaté une retentissante affaire concernant ce médicament : les femmes le prenant durant la grossesse exposaient leurs enfants à de graves risques de malformations congénitales et de troubles neurodéveloppementaux, dont l’autisme. Un risque qui était connu du laboratoire et des autorités sanitaires, mais dont patientes et médecins n’avaient pas été suffisamment informés, a jugé la justice à plusieurs reprises. Restait une…
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