« La Ville a choisi ses boucs émissaires, accuse Mikaël Casanova, le secrétaire de la CGT territoriaux. Il fallait trouver cinq responsables pour dire : il y a eu faute, il y a sanction. Mais les sanctions sont disproportionnées. C’est tout un système qui dysfonctionne, et depuis des années. Mais la Ville préfère sacrifier ses agents plutôt que de reconnaître ses fautes. Nous demandons la réintégration de nos collègues. »

Mercredi 12 novembre, fumigènes et drapeaux à l’appui, la CGT est venue soutenir les cinq agents de l’équipe de fossoyeurs du four à débris (ou plateforme du tri) incriminés dans le scandale des cimetières. Ces derniers ont fait appel devant le tribunal administratif des décisions du conseil de discipline de la Ville du 8 avril 2024.

À la suite de « divers manquements à la déontologie, dont certains susceptibles de qualifications pénales », rappelle le rapporteur public du tribunal, le responsable de ce service, son coordonnateur et deux fossoyeurs ont été révoqués et mis à la retraite d’office ; un troisième fossoyeur a été exclu de ses fonctions pour deux ans.

Des ossements dans des sacs poubelle, des mâchoires sur une étagère, des corps perdus

L’affaire éclate en févr…