Gore Verbinski (Pirates des Caraïbes) revient après huit ans d’absence. Good Luck, Have Fun, Don’t Die se dévoile dans une bande-annonce.

Quand on est au sommet, il faut profiter. On espère en tout cas que Gore Verbinski a bien mesuré la chance qu’il avait lorsqu’il rapportait avec ses trois Pirates des Caraïbes plus de 2,6 milliards de dollars de recettes pour 665 millions de budget cumulés. Car c’est peut-être l’insuccès de ses films suivants qui a imposé une pause de huit ans dans sa carrière. La dernière œuvre du cinéaste (jusqu’à date), A Cure for Life, remonte en effet à 2017.

Contre mauvaise fortune bon cœur, c’est avec un projet tout à fait intrigant que l’Américain revient sur le devant de la scène. Good Luck, Have Fun, Don’t Die, avec le génial Sam Rockwell en tête d’affiche, raconte l’histoire d’« un homme du futur qui arrive à Los Angeles pour recruter les clients d’un diner. Il a besoin d’eux pour combattre une intelligence artificielle malveillante ». Intrigués ? Attendez de voir la bande-annonce sortie par le distributeur Briarcliff Entertainment.

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Si le pitch avait de quoi surprendre, la bande-annonce confirme l’ambition échevelée et foutraque annoncée. Portées par un Sam Rockwell en surrégime, les images présentées se reposent sur maints hors-champs suggérés par des cris (celui des gamines à un anniversaire, celui des clients du diner quittant le lieu en panique). Manière évidente (et efficace) de nous donner envie de découvrir ce que le film a à offrir de si surprenant. La dernière image d’une voiture écrasée, semble-t-il par une chèvre géante, tease une menace légèrement plus concrète que des 1 et des 0.

Autre originalité, la vidéo est rythmée par une chanson reprenant pour paroles le titre à rallonge du long-métrage. La phrase est également prononcée par un personnage à 1 min 20. Ce morceau sera-t-il intra-diégétique ? Aura-t-il un rôle dans l’histoire ? Ou tout du moins sera-t-il un argument marketing récurrent tout au long des semaines qui nous séparent de la sortie du film ? Autant de questions qui trouveront sans doute vite leurs réponses lors de la suite de la promotion.

Nota bene : il est possible que la vidéo se lance avec un affreux (et très drôle) doublage VF IA. On vous conseille de bien choisir la piste audio « US « Anglais (US) Original » avant visionnage.

Au côté de Rockwell, on retrouvera aussi Zazie Beetz et Michael Peña – qui incarnent manifestement des professeurs attaqués par des élèves brainwashés par l’IA maléfique – ainsi qu’Haley Lu Richardson (After Yang) et Juno Temple (Venom: The Last Dance). Le long-métrage est écrit par Matthew Robinson, scénariste notamment sur la série Love and Monsters.

S’il n’y a pas encore de sortie annoncée dans nos salles, Good Luck, Have Fun, Don’t Die de Gore Verbinski sortira aux États-Unis le 13 février 2026.