Ce printemps, l’art de l’affiche est à l’honneur au musée d’Orsay. Jules Chéret, Henri de Toulouse-Lautrec ou encore Alphonse Mucha : l’exposition « L’art est dans la rue » rassemble jusqu’au 6 juillet les artistes dont les créations ont, lors de la seconde moitié du XIXe siècle, habillé les murs parisiens et transformé la capitale en véritable musée à ciel ouvert.
C’est à cette occasion que le musée s’associe à Kiblind, une agence créative spécialisée dans l’illustration dont les différentes activités (édition d’un magazine, organisation d’un festival, production d’affiches…) visent à soutenir et diffuser les créations d’artistes internationaux qui sont, pour beaucoup, de jeunes talents.
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Réinterprétations contemporaines
Originaires de France, des États-Unis ou de Corée du Sud, des illustratrices ont ainsi été invitées à piocher parmi les (nombreux) chefs-d’œuvre présents au sein des collections permanentes du musée d’Orsay pour en livrer une réinterprétation contemporaine.
« La Nuit étoilée » de Vincent van Gogh réinterprétée par Manon Diemer, 1888 (original) / 2025
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Impression en risographie • 29,7 × 42 cm • © KIBLIND Atelier
En écho à L’Atelier du peintre de Gustave Courbet (1854–1855), Karlotta Freier a décidé de se représenter dans son espace de création pour questionner le statut de l’artiste encore souvent perçu comme un « génie solitaire ». María Jesús Contreras, dont le travail est régulièrement publié dans la presse internationale, a transformé le Bal du moulin de la Galette d’Auguste Renoir (1876) en fête pop et féministe. Manon Diemer livre, quant à elle, une relecture toute personnelle de La Nuit étoilée de Vincent van Gogh (1888), inspirée de ses balades en amoureux au clair de lune.
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Impression artisanale
« Le Bassin aux nymphéas, harmonie rose » de Claude Monet réinterprété par María Medem, 1900
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Impression en risographie • 29,7 × 42 cm • © KIBLIND Atelier
María Medem, qui joue habilement avec les couleurs, s’invite sur le pont japonais de Bassin aux nymphéas, harmonie rose de Claude Monet (1900), tandis qu’avec Mayumi Otero la Sainte-Victoire de Paul Cezanne a des allures de mont Fuji… Enfin, Jisu Choi signe un paysage nocturne onirique inspiré par l’architecture de l’ancienne gare d’Orsay qui abrite le célèbre musée.
Imprimées artisanalement en risographie, un procédé venu du Japon qui permet un rendu particulièrement intense des couleurs, les affiches sont disponibles à la boutique du musée, comme sur le site de Kiblind et chez ses partenaires. De quoi redonner des couleurs à nos intérieurs !
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Affiches Kiblind x musée d’Orsay
30 € chacune
Plus d’informations sur le site de Kiblind
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L’art est dans la rue
Du 18 mars 2025 au 6 juillet 2025
Musée d’Orsay • Esplanade Valéry Giscard d’Estaing • 75007 Paris
www.musee-orsay.fr