La bataille fait rage autour du futur visage des Jeux Olympiques d’hiver 2030. Alors que la candidature du cyclocross, soutenue par le président de l’UCI, David Lappartient et le patron de World Athletics, Sebastian Coe, gagne du terrain, les fédérations des sports d’hiver tirent la sonnette d’alarme. Elles rejettent catégoriquement l’idée d’intégrer des disciplines qui ne se pratiquent ni sur la neige ni sur la glace. Une décision cruciale sera prise en février prochain, lors de la session du CIO précédant les Jeux de Milan-Cortina 2026.
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« L’ajout du cyclo-cross affaiblirait la culture unique des Jeux »
Dans un communiqué publié mercredi, les fédérations des sports d’hiver (représentant notamment le ski, le biathlon et le bobsleigh) ont dénoncé une proposition jugée contraire à « l’identité et à l’héritage » des Jeux Olympiques d’hiver. « L’ajout de sports comme le cyclocross ou le cross-country affaiblirait la marque et la culture uniques de nos Jeux, célébration des disciplines pratiquées sur la neige et la glace », peut-on lire dans le texte relayé par l’Associated Press. Ivo Ferriani, président de la Fédération internationale de bobsleigh et skeleton, a appelé le CIO à « innover en développant les sports existants plutôt qu’en transformant l’esprit des Jeux ».
L’UCI confiante quant à son intégration
Cette fronde intervient alors que Sebastian Coe s’est dit « confiant » quant à l’intégration du cyclocross et du cross-country aux Jeux de 2030, soutenu par David Lappartient. Selon lui, ces disciplines, qui se déroulent en hiver et en extérieur, trouvent « naturellement leur place » dans le programme hivernal. Le CIO, désormais présidé par Kirsty Coventry, envisage une refonte partielle de sa charte, qui stipule actuellement que seuls les sports « pratiqués sur neige ou sur glace » sont éligibles. La Planche des Belles Filles, dans les Vosges, serait déjà pressentie pour accueillir l’épreuve si le projet venait à aboutir.