© Shutterstock - Les élections municipales à Marseille auront lieu ces 15 et 22 mars prochains.

© Shutterstock – Les élections municipales à Marseille auront lieu ces 15 et 22 mars prochains.

A Marseille, la campagne pour les élections municipales de mars 2026 semble bien engagée. Les Marseillais éliront leur maire ces 15 et 22 mars prochains de façon inédite à en croire la réforme de la loi PLM. Cette nouvelle caractéristique redistribue les cartes, les candidats déclarés ou pressentis l’ont bien compris. A gauche de l’échiquier politique, les alliances se précisent mais aucune tête de liste n’émerge.

Municipales 2026 à Marseille : un Printemps Marseillais 2.0 ?

On reprend les mêmes et on recommence ? Presque. Pour les élections municipales de 2020, l’union des partis de la gauche française avait porté ses fruits et avait permis l’élection de Michèle Rubirola alors tête de liste. Cinq mois plus tard, elle démissionnera laissant sa place à Benoît Payan.

Pour l’échéance de 2026, la stratégie semble identique. Peu à peu, les partis de gauche apportent leur soutien à cette bannière. Une sorte de Printemps Marseillais 2.0.

Très rapidement, Pascaline Lécorché, cheffe de file Place publique pour les municipales à Marseille, avait avancé sa volonté de travailler avec le Printemps Marseillais. Le 3 octobre, des représentants du Parti communiste français (PCF) des Bouches-du-Rhône ont voté à l’unanimité pour la reconduite de cette coalition dès le premier tour des municipales. « Notre parti est largement rassemblé et entend participer à la victoire de la gauche au sein du Printemps marseillais », a expliqué à l’AFP le sénateur communiste Jérémy Bacchi.

Le 14 octobre, c’est au tour d’Europe Écologie les Verts Paca de voter en faveur de cette union avec le Printemps Marseillais. Enfin, le 6 novembre, c’était au tour de la fédération des Bouches-du-Rhône du Parti Socialiste d’acter l’alliance avec le Printemps Marseillais.

Unis certes, mais derrière qui ? Aucun candidat ne s’est déclaré. Même s’il y a de grandes chances que ce soit le maire sortant, Benoît Payan, sur la ligne de départ pour la mairie.

Un Printemps Marseillais sans LFI ?

Toujours ce 6 novembre, une décision différente a été prise. Celle d’emprunter un autre chemin. Le collectif Vaï,mené par Sébastien Barles, adjoint au maire en charge de la transition écologique, a voté pour une union avec La France insoumise (LFI).

« Les promesses que le changement de majorité avait fait germer lors de l’élection municipale en 2020 n’ont pas été tenues : l’immense espoir suscité par la victoire de Michèle Rubirola, première femme maire de Marseille, en mars 2020, reste à concrétiser », explique le collectif dans un communiqué.

Les députés LFI Manuel Bompard et Sébastien Delogu se réjouissent de cette alliance. Même si pour l’heure aucune liste n’a été officialisée. Reste également à savoir qui sera à la tête de cette alliance. Sébastien Delogu ? Affaire à suivre.