Présents en nombre lors de la rave-party organisée illégalement dans une carrière de Saint-Pierre-de-Chandieu (Rhône) pendant cinq jours, les gendarmes ont relevé de nombreuses infractions.
«Un dispositif exceptionnel de contrôle». Les gendarmes du Rhône étaient présents en nombre en début de semaine à l’entrée et à la sortie d’une rave party organisée pendant les cinq jours de week-end prolongé à Saint-Pierre-de-Chandieu (Rhône), à l’est de Lyon. Près de 1500 des 2000 teufeurs présents sur place ont été contrôlés par les militaires, annonce la préfecture. Parmi les 1422 infractions relevées, 1348 contraventions ont été délivrées pour tapage, avec une amende de 135 euros à la clé.
«De très nombreux habitants ont été fortement perturbés cette nuit par des nuisances sonores intenses. C’est inadmissible. Personne n’a à subir ce type de dérangement», s’indignait ainsi le maire LR de la commune voisine de Saint-Priest, Gilles Gascon. Plusieurs habitants se sont plaints confirme une source sécuritaire. Comme l’an dernier, le rassemblement illégal a eu lieu dans une carrière, dont le propriétaire a déposé plainte.
Les organisateurs en garde à vue
Jusqu’à 80 militaires étaient présents sur place chaque jour, dont un escadron de gendarmerie mobile déployé en soutien du groupement du Rhône. Ils ont saisi «une grande quantité de câbles et matériel sono», précise la préfecture du Rhône, notamment un poids lourd contenant un groupe électrogène et du matériel de scène. Une platine, une table de mixage et cinq enceintes faisant partie du mur de son ont aussi été récupérées par les gendarmes. Les deux organisateurs ont été placés en garde à vue.
Les gendarmes ont contrôlé 480 véhicules au cours des cinq jours de présence.
Préfecture du Rhône
Les forces de l’ordre ont aussi délivré 33 amendes forfaitaires pour détention de stupéfiants. De son côté, la sûreté ferroviaire a verbalisé 34 personnes pour des traversées de voies ferrées situées à proximité. Six couteaux, deux pistolets à impulsion électrique et un poing américain ont été saisis, ajoute la préfecture. Aucun affrontement n’a eu lieu entre festivaliers et forces de l’ordre. Le rassemblement s’est achevé mercredi 12 novembre.