Si Nice s’adressait à une agence de notation telle que Fitch, Standard & Poor’s ou encore Moody’s, quelle note serait-elle susceptible d’obtenir ? C’est la question que la capitale azuréenne a posé au cabinet de conseils Klopfer, dont l’étude a été présentée en début de semaine en Commission des Finances. Comme une cinquantaine de collectivités et d’établissements publics locaux français déjà notée, parmi lesquels figurent 6 communes (Paris, Marseille, Lyon, Rennes, Strasbourg et Levallois-Perret), la cinquième ville de France envisage de s’inviter sur le marché obligataire pour y emprunter directement, sans l’intervention des banques. L’objectif étant de bénéficier de taux d’intérêt plus avantageux, « de -0,20 à -0,80 point de pourcentage selon les durées et les époques », indique Christian Escallier, directeur général du cabinet Klopfer. Qui voit dans cette démarche de notation, indispensable pour diversifier ses financeurs, « un intérêt réel dès lors qu’on emprunte quelques millions d’euros, ce qui est le cas de toutes les grandes villes, ne serait-ce que pour financer une partie de leur investissement ». En 2024, Nice a emprunté 36 millions d’euros pour 120 millions d’euros investis.