Les commémorations en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre ont eu lieu durant toute la journée de jeudi. La première cérémonie a eu lieu au Stade de France, au nord de Paris, en présence notamment de l’actuel président Emmanuel Macron, de l’ancien président François Hollande, qui était au pouvoir lors des attaques, et de la maire de Paris Anne Hildalgo.
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La mémoire du chauffeur de bus Manuel Dias, la première victime des commandos terroristes quand trois kamikazes se sont fait exploser devant les portes du stade, a été saluée. « Il y a un vide qui ne se comble pas, une absence qui pèse chaque matin et chaque soir depuis dix ans », a déclaré la fille de la victime durant la cérémonie, avant d’ajouter: « La mémoire de mon père vit à travers chacun d’entre nous. »
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Les cérémonies se sont poursuivies devant les terrasses parisiennes endeuillées. Des gerbes de fleurs et des plaques commémoratives en mémoire des victimes ont été déposées devant les terrasses du Carillon, du Petit Cambodge, de la Bonne Bière, du Comptoir Voltaire et de la Belle Equipe. Les noms des 39 morts ont été lus.
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Un autre hommage s’est ensuite tenu devant la salle de spectacle du Bataclan. Un jardin en hommage aux victimes du 13 novembre a ensuite été inauguré en fin de journée derrière l’Hôtel-de-Ville, en plein cœur de Paris.
« Dix ans. La douleur demeure. En fraternité, pour les vies fauchées, les blessés, les familles et les proches, la France se souvient », a posté sur X Emmanuel Macron, qui se rend sur chacun des lieux des attentats, où il salue proches et rescapés avec la maire de Paris Anne Hidalgo.
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Pour François Hollande, ces cérémonies « s’adressent d’abord aux survivants et aux proches des victimes ». « C’est le devoir que nous avons à leur égard. Ne rien oublier », a déclaré l’ancien dirigeant, qui assistait au match de football au Stade de France ce soir-là.
A la nuit tombée, les cloches de Notre-Dame et d’églises parisiennes ont sonné vers 18h, marquant le début de l’hommage national, où la musique était omniprésente.
La chanson d’AC/DC « Hells Bells », jouée en version instrumentale, a lancé officiellement la cérémonie, avec une projection lumineuse représentant Marianne, des larmes bleues et rouges coulant sur ses joues. Puis se fut le « Requiem des lumières » du compositeur Victor Le Masne, avec le choeur de Radio France.
Symbole fort, le chanteur des Eagles of death metal, groupe de hard rock qui se produisait au Bataclan ce soir de novembre 2015, a chanté « You’ll never walk alone » (« Tu ne marcheras jamais seul ») avec le Choeur du 13, une chorale de rescapés.