Par

Fabien Binacchi

Publié le

13 nov. 2025 à 15h23

La police municipale de Marseille a mis la main sur une impressionnante cargaison illégale ce jeudi 13 novembre 2025. Des agents ont saisi plus de 1600 cigarettes électroniques jetables, les fameuses « puffs », qui étaient vendues dans un magasin d’alimentation.

La loi française en interdit la commercialisation depuis le début de l’année.

Exposées en devanture malgré l’interdiction

Une découverte au hasard d’une mission « d’îlotage ». Ce jeudi matin, alors qu’ils se trouvaient dans le 1er arrondissement, des agents de la police municipale ont eu « le regard attiré par des puffs en publicité » dans la devanture d’un magasin d’alimentation, au 2 boulevard de la Libération, indique une source policière à actu Marseille.

Un contrôle est lancé à l’intérieur du commerce. Bonne pioche : « Ils découvrent des milliers de puffs exposées sur un présentoir », précise la même source.

Consommées notamment par des ados

La « vente illégale » est constatée. En effet, depuis le 24 février 2025, une loi interdit « les dispositifs électroniques de vapotage à usage unique ». Une décision notamment prise car ces « puffs » étaient en grande partie « consommées par des adolescents malgré une interdiction de vente aux mineurs », rappelle le site service-public.gouv.fr.

Sont interdites la détention en vue de la vente, de la distribution ou de l’offre à titre gratuit, la mise en vente, la vente, la distribution ou l’offre à titre gratuit des dispositifs électroniques de vapotage […] qui sont préremplis avec un liquide et ne peuvent être remplis à nouveau […]

Texte de loi n°2025-175

Jusqu’à 200 000 euros d’amende

Sollicité par les agents municipaux, un officier de police judiciaire leur a demandé de saisir l’ensemble des marchandises. Au total, 1643 puffs et 173 recharges ont été récupérées.

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Aucune fermeture administrative n’a été ordonnée à cette heure mais le commerçant, qui cherchait peut-être à écouler des stocks, s’expose à des poursuites. La loi prévoit en effet que « la violation des interdictions mises en place est sanctionnée d’une amende pouvant atteindre 100 000 euros » et même « 200 000 euros en cas de récidive ».

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