Tout est parti d’un défi lancé par un de ses professeurs des Beaux-Arts de Saint-Étienne, où il suit des cours du soir en parallèle de son emploi d’ouvrier dans la métallurgie.

À la fin des années 1920, au cours d’une leçon sur la célèbre Vénus de Milo, François-Victor Batigne affirme à ses élèves : « De nos jours, il n’y a aucun sculpteur capable de faire une œuvre d’une telle beauté. » « Moi, j’en serai bientôt capable », lui répond Francesco Crémonèse, âgé d’une vingtaine d’années à l’époque, devant ses camarades hilares.

Ce sera le point de départ d’une histoire à peine croyable.

Deux ans et demi de travail jour et nuit

Quelques années plus tard, en 1934, il commande un…