Nancy – Abbeville

Samedi, à Provençal (20h30)

Il n’a pas forcément choisi la période la plus simple pour intégrer la maison « Bleu et or », chahutée jusqu’à ses fondations « associatives » par l’effondrement de sa structure professionnelle… Mais après sept journées de « N2 », Léo Bouget ne regrette pas une seconde d’avoir posé ses valises (d’étudiant) à Nancy, et ses baskets dans le vestiaire du gymnase Provençal.

Il faut dire que le jeune demi-centre franc-comtois (19 ans) sortait d’une saison frustrante avec le BAUHB (N1), durant laquelle il aura, certes, compilé les « feuilles de match » (16), mais, au final trop peu joué pour satisfaire sa « faim » de ballons.

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« C’est vrai que ça n’a pas été simple. Le groupe était très fort, essentiellement composé de joueurs dotés d’une maturité et d’une expérience bien supérieures à la mienne. Cette année, j’avais envie de retrouver du temps de jeu. J’avais aussi besoin de reprendre confiance, de reprendre du plaisir sur le terrain. Même si mon choix de m’installer à Nancy était avant tout guidé par mes études (Ndlr. Il étudiant en BTS MCO – Management commercial), j’y ai redécouvert une autre vision du handball. Et je suis beaucoup plus heureux d’aller m’entraîner avec des jeunes de mon âge », assure l’intéressé, sans doute lâché un peu tôt dans un championnat de Nationale 1 très abrupte, alors que son cursus de formation l’avait jusque-là amené à se partager entre les ambiances – un peu plus « ouatées » – de la réserve du Grand Besançon (N3) et du Pôle Espoir de Dijon. Un cursus, du reste, assez original pour le natif de Bourg-en-Bresse, élevé entre la Haute-Saône (Chenebier) et… la Martinique (où le papa, prof de physique-chimie, avait obtenu une mutation).

« Il nous fallait absolument réagir »

Mais si Léo Bouget (3,6 buts de moyenne cette saison) est particulièrement « heureux » en ce mois de novembre, c’est aussi parce que le Nancy handball a retrouvé le chemin du succès (*) après un début de championnat chaotique. « Il nous fallait absolument réagir. Depuis un mois, on travaille bien, dans une bonne cohésion. On a réussi à mettre en place de nouveaux plans de jeu et, notamment, une nouvelle défense, qui nous réussit bien depuis trois matchs. Aujourd’hui, je pense sincèrement que nous pouvons grappiller encore des places et nous inviter dans le haut de tableau », estime Léo Bouget.

Pour cela, les Bleu et or ont tout intérêt à l’emporter, samedi, face à une équipe d’Abbeville sans pitié pour P2H (34-40), il y a deux semaines, à Herserange.

(*) La jeune garde nancéienne reste sur trois victoires face à Savigny (19-26), Élite Axonaise (28-25) et Thionville (26-38).