Paul Magnier, 21 ans, rêve de briller sur le Tour de France mais sait qu’il lui faudra encore du temps avant d’affronter la plus grande course du cyclisme mondial. Alors que de nombreux jeunes talents se précipitent, Magnier fait preuve de lucidité quant à son développement. Le jeune Français de la Soudal Quick-Step affiche une ambition claire de laisser son empreinte sur le Tour, tout en mesurant l’immense défi que cela représente, surtout après les attentes nées de sa saison 2025 spectaculaire, où il a décroché 19 victoires.

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« C’est la course la plus difficile au monde… »

« Bien sûr. Oui, oui, ça me parle clairement », déclare Magnier, interrogé par francetv sur l’attrait que représente pour lui une victoire d’étape sur le Tour. « Mais pas l’année prochaine. C’est une course incroyablement difficile, avec une énorme pression. Pression médiatique, pression sportive, pression des sponsors. C’est très dur. C’est la course la plus difficile au monde. Le jour où je me sentirai prêt, porter le maillot jaune serait un sentiment impossible à décrire, indescriptible. Et j’aimerais ressentir cela un jour », ajoute-t-il. « L’an prochain, j’espère faire encore un peu mieux. Mais je laisse les étapes se faire lentement, étape par étape. Et puis, j’espère dans ma carrière pouvoir gagner un Monument ou une grande classique. »

Auparavant, le manager général de la Soudal Quick-Step, Jurgen Foré, avait déclaré à Het Laatste Nieuws au sujet des chances de Magnier de participer au Tour de France 2026 : « Il est bien trop tôt pour parler de cela, mais c’est peut-être aussi trop tôt pour envoyer Paul sur le Tour. D’accord, il gagne beaucoup, mais il ne faut pas oublier qu’il n’a que 21 ans. »