PORTRAIT – Les faits et gestes de cet investisseur américain de 54 ans sont particulièrement scrutés depuis qu’il a fait fortune en prévoyant l’effondrement des «subprimes» en 2007. Il prédit le même destin aux valorisations «excessives» des géants de l’intelligence artificielle.
Sur les réseaux sociaux, il se fait appeler Cassandre. C’est Warren Buffett, le légendaire investisseur américain, qui lui a donné ce surnom il y a une quinzaine d’années. Michael Burry venait de réaliser le «casse du siècle», tel que décrit dans un roman de Michael Lewis paru en 2010, The Big Short, adapté par Hollywood au cinéma en 2015 : faire fortune en pariant sur l’effondrement du marché immobilier américain causé par les «subprimes», à l’origine de la crise financière mondiale en 2007 et 2008. Personne n’avait daigné l’écouter au départ. D’où son surnom : Cassandre est cette figure de la mythologie grecque condamnée par Apollon à prédire l’avenir sans jamais être crue.
Le croira-t-on, cette fois ? Après deux ans de silence, Michael Burry vient de refaire surface avec une nouvelle prophétie : selon lui, il y a bel et bien une bulle de l’intelligence artificielle. L’Américain de 54 ans est formel, les valorisations des entreprises de l’IA sont excessives et finiront…
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