Entre juillet et septembre, le résultat net de BMW a atteint 1,70 milliard d’euros, un bond de 256,5% sur un an, selon son communiqué. Ce rebond s’explique également par un effet de base: le bénéfice de l’an dernier à la même période avait été lourdement impacté par le rappel de véhicules dû à des composants défectueux.
Comme les autres constructeurs européens, BMW a subi la hausse des droits de douane américains sur les voitures fabriquées en Europe (d’abord à 27,5% en avril, puis ramenée à 15% à partir d’août, contre seulement 2,5% précédemment), mais il tire mieux son épingle du jeu que d’autres.
Il possède en effet sa plus grande usine au monde en Caroline du Sud, d’où il produit la moitié des véhicules à destination des États-Unis, contrairement aux marques Porsche et Audi, du groupe Volkswagen, qui ne disposent d’aucun site dans ce pays.
AFP
BMW a d’ailleurs vu ses livraisons outre-Atlantique augmenter d’un quart sur un an. Ses livraisons mondiales ont crû quant à elles de 9%, largement au-dessus de celles de ses concurrents nationaux Volkswagen (+1%) et Mercedes-Benz (-12%), plombés par les États-Unis et la Chine.
BMW prévoit tout de même un impact des droits de douane américains de 1,5 point sur sa marge annuelle en 2025, a déclaré Walter Mertl, directeur financier du groupe, lors d’une conférence de presse téléphonique.